David Algarate Perales

La obra pública de un ingeniero

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Mon année dans le domaine du VRD chez Emulithe

Publicado por davidalgarateperales el 08/11/2020
Publicado en: Carreteras, Enrobés, Expériences, urbanismo. Etiquetado: Enrobés, Expériences, réalisations. Deja un comentario

C’était à la fin du mois de septembre 2019 que j’arrivais au sein de l’agence Emulithe à Villeneuve-le-Roi, filiale du groupe Vinci dont j’ai tant rêvé de travailler depuis mon arrivée en France. En effet, il faut dire que j’avais gardé un très bon souvenir de mon immersion professionnelle passée chez leurs cousins nantais d’Eurovia il y a déjà plus de trois ans.

C’est donc avec une très grande émotion que j’ai dû quitter cette belle équipe composée de collègues très bienveillants, que ce soit dans le département de blanc comme de noir (où j’ai été assigné), mais aussi du personnel administratif et des compagnons, toujours humbles, gentils et disponibles pour m’apprendre tout son savoir-faire. C’est avec eux que j’ai appris les bases du métier, le côté pratique et réel du terrain, parfois stressant mais toujours réconfortant quand on arrive à sortir ce que l’on prévoyait.

L’une de mes premières interventions avec l’équipe d’enrobé dans une zone industrielle

Il faut dire que, si bien j’ai eu mon première approche au domaine du VRD lors de mon premier poste d’ingénieur d’études chez SOM à Tours, ce ne sont pas les mêmes conditions de travail par rapport au bureau d’études et à la phase conception que j’ai pu vivre pendant deux années avec eux. La méthodologie, la durée des travaux, la débrouillardise, la logistique en amont, les coûts attendus ou pas, les situations réelles où la sécurité et la prévention se rendent plus que jamais visibles... Et c’est bien justement cela que je cherchais quand j’ai décidé de quitter ce milieu très encadré et serein où l’on a le temps de réfléchir : connaître le vrai visage de ce que l’on veut créer.

Au sein de l’agence, et pendant les trois premiers mois, j’ai eu droit à une petite immersion sur le terrain avec les différentes équipes afin de voir, participer et connaître leur façon de faire, le rendement pouvant être exigé, les travaux préalables, les soucis potentiels sur chantier, le rendu final attendu… Une véritable aventure qui m’a permis d’apprendre vraiment les bases du métier, même si j’aurais souhaité poursuivre cette “école du terrain” encore un peu plus, afin d’approfondir certaines techniques ou situations plus particulières. Que ce soit pour réaliser des voiries, des trottoirs, des parkings, … chaque intervention se ressemblait mais avait sa particularité vis-à-vis de l’environnement, des accès des machines et camions, des outils et moyens utilisés et d’autres sujets en ce qui concerne la mise en œuvre des enrobés mécaniquement (avec finisseur) ou manuellement.

Réalisation des passages piétons surélevés au M.I.N. de Rungis

Suite au départ d’un collègue dans mon secteur à la fin de l’année 2019, mon tour est arrivé pour mettre à bien la réalisation des différents projets, notamment dans le M.I.N. de Rungis, puisque maintenant c’était au bureau que ça allait se passer. En effet, le moment était à la réflexion en amont, à la réalisation des métrés, à l’étude de différentes solutions possibles afin de choisir la meilleure, à la planification des différentes tâches et à leur chiffrage, à l’optimisation des coûts, des procédures et du plan ainsi qu’à la réflexion et rédaction des PPSPS, au lancement des DICT et étude de leurs réponses ou au suivi technique et financier de tout cela. Un métier prenant mais très intéressant et complet, au regard des sujets à maîtriser (technique, financier, sécurité et prévention, qualité, commercial…).

Concrètement, plusieurs chantiers m’ont fortement marqué et je tiens à les présenter brièvement ici afin de donner mon aperçu :

  • La réalisation de la phase 2 de la Place Saint-Hubert qui consistait à donner suite au projet déjà commencé par mon collègue sortant dans la première moitié de la place. De ce fait, des bordures en granit venaient limiter l’espace intérieur où une voie centrale desserve les places de parking pour des PL d’un côté, en enrobés, et des places pour des VUL de l’autre, en pavés drainants et non drainants. Au préalable, tout un système de fourreaux a dû être ajouté pour l’alimentation électrique des futurs candélabres ainsi que des tuyaux PVC afin d’assurer l’évacuation des eaux pluviales, en plus du nivellement et compactage du terrain jusqu’à la côté projet.
  • La réfection de l’enrobé des quais où les grossistes reçoivent la merchandise, qui exigeait précédemment un rabotage de la surface mais aussi une organisation plus précise et encadrée ainsi que des horaires d’intervention nocturnes afin d’impacter le moins possible l’activité des entreprises du marché concernées par la zone des travaux.
  • La mise en place de coussins berlinois à la sortie du péage de la Porte de Thiais, où une préparation de la fourniture et des outils était nécessaire en amont ainsi que le respect d’un timing précis étant donné la situation du chantier, qui bloquait une des sorties du M.I.N. de Rungis pendant notre intervention.
  • L’installation de dalles à engazonner “Evergreen” afin de créer un parking esthétiquement plus agréable (pour 20 places VL) auprès des bâtiments administratifs.
  • L’aménagement autour du bâtiment “Rungis Evènements” où tout a dû être repensé afin de donner à l’ensemble une allure plus conforme à l’utilisation prévue de ce bâtiment. Pour ce faire, en plus des tranchées pour l’éclairage publique et les canalisations d’évacuation des EP et EU, il a fallu créer le contour en bordure granit avec des espaces verts, des places de parking en pavés drainants et la surface piétonne autour en pavés non drainants, accessible aux PMR.
Rendu final de la Place Saint-Hubert, après la création des réseaux enterrés, la mise en œuvre des bordures granit et des pavés jusqu’aux enrobés en voirie

Pour conclure, je n’ai que des mots de remerciement envers les belles personnes que j’ai pu rencontrer grâce à cette aventure qui a pris fin début novembre suite à la baisse d’activité imposée par la crise sanitaire lié au Covid-19. J’ai appris énormément des choses à leurs côtés, que ce soit en termes d’organisation, de prévision ou de normes et règles du métier mais aussi en ce qui concerne le côté pratique du terrain et les différentes solutions improvisées suite aux soucis qui ne pouvaient pas être prévus.

Maintenant je connais encore mieux mes qualités mais aussi mes défauts et mes axes d’amélioration, que j’ai hâte de reprendre et sur lesquels je voudrais travailler. À mon tour de trouver désormais une entreprise qui me donnera l’opportunité d’apporter mon savoir-faire et mon savoir-être et qui me permettra d’accroître mon expertise et mes connaissances techniques, managériales et financières.

Mon immersion professionnelle chez Eurovia

Publicado por davidalgarateperales el 08/05/2017
Publicado en: Nantes, Reflexiones. Etiquetado: francia, trabajo. 1 comentario

Suite à mon expérience au sein de l’ntreprise Eurovia Atlantique pendant le mois d’avril, je souhaitais revenir sur ce que j’ai appris grâce au système mis en place par le responsable de mon parcours, Dominique Ronsin. C’est à lui que j’adresse mon premier remerciement étant donné sa disponibilité, sa bienveillance.

 

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Durant ma formation, la première mission qui m’a été confiée a été celle d’aider les ouvriers dans leurs tâches de maçonnerie et d’enrobés. Je ressentais peu d’intérêt pour cette mission avant de commencer, étant donné que je me focalisais sur mon futur métier de conducteur de travaux, mais maintenant je ne peux que remercier le fait d’être passé par là au tout début. J’ai pu apprendre le processus et les méthodes à la fois artisanales mais aussi assez techniques qui m’on permis de connaître l’ensemble des phases de construction d’une voirie: repérage de réseaux existants, implantation, canalisations d’eaux, pose de bordures, mise en place du bitume, marquage… De plus, j’ai rencontré des personnes exceptionnelles dans les différentes équipes que j’ai rejointes, ce qui m’a beaucoup aidé, non seulement à mieux comprendre la logique des phasages suivis, mais surtout le rendement de chaque tâche.

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Après ces deux premières semaines en tant que manœuvre, j’ai continué ma découverte du métier de chef de chantier. L’organisation des tâches et le contact constant avec les fournisseurs et/ou sous-traitants restent deux missions essentielles pour le bon déroulement d’un chantier. Ainsi, j’ai eu le plaisir de pouvoir visiter la centrale d’enrobés de l’entreprise, “Nantes Enrobés”, qui se situe à Vertou. Je suis arrivé au bon moment puisque j’ai eu l’occasion d’assister à la première production fabriquée dans cette nouvelle usine. J’ai pu voir et comprendre comment on créées les différentes couches d’enrobés nécessaires pour faire les travaux de finition d’une rue.

IMG_20170420_160659828.jpgMa dernière semaine je suis allé au siège de l’entreprise, à Carquefou, afin de connaître les fonctions d’un cadre en tant qu’ingénieur travaux publics. C’est pour cela que m’a été confiée la mission de répondre aux offres commerciales en bureau d’études. Désormais, je connais la procedure de métré des DQE et de rédaction pertinente d’un mémoire technique, document nécessaire pour décrocher un  marché et, par conséquent, passer à la phase de réalisation du chantier.

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Il ne me restait ensuite qu’à connaître les responsabilités d’un conducteur de travaux étant donné que c’est le métier vers lequel je souhaite me diriger. J’ai suivi trois collègues dans leurs activités quotidiennes, ce qui m’a donné l’opportunité de participer aux réunions de marché et de chantier. Deux de ces réunions concernaient la préparation du chantier avant le début des travaux, tandis que la troisième constituait un vrai suivi de chantier. Cela m’a permis de connaître l’esprit général de ce type de réunions en termes de communication et de négociation.

 

Pour conclure, je veux exprimer mon ressenti après cette période d’immersion en milieu professionnel, puisque j’avais des craintes par rapport à la maîtrise des procedures et logiciels spécifiques et à ma reactivité. Je peux dire que je sors de là beaucoup plus confiant et à l’aise, et plus convaincu que je pourrai m’adapter au poste que je recherche actuellement. L’intégration parmi les différentes équipes était aussi un autre sujet que j’anticipais avec appréhension étant donné ma maîtrise de la langue française et ma période de formation qui n’était qu’une situation temporaire. Mais je n’ai que des mots positifs concernant ce point, tout le personnel m’a traité avec sympathie et gentillesse.

Je ne voulais pas finir ce texte par un dernier remerciement, que je dois évidemment adresser à Lucie Coutance, responsable RH de l’entreprise, puisque c’est elle qui m’a proposé cette immersion. C’est grâce au parrainage de l’Association “Un Parrain, 1 Emploi” qu’elle m’a accompagné dans mes projets (organisme qui s’occupe de faire le lien entre demandeurs d’emploi et professionnels actifs du secteur ciblé par le candidat). Toujours positive et bienveillante, elle a rapidement su voir mes axes d’amélioration et manques en termes d’expérience mais aussi ma détermination et mon engagement. Mon projet étant clair et précis : accroître mon expertise dans la conduite de travaux ainsi qu’en bureau d’études.

Le nouveau quartier de la gare de Nantes

Publicado por davidalgarateperales el 18/03/2017
Publicado en: Nantes, Transporte, urbanismo. Etiquetado: ciudad, francia, opinión. Deja un comentario

Mercredi 15 mars j’ai assisté à la présentation de la future esplanade de la Gare Nord de Nantes à l’Hôtel de Ville. Comme tout ce qui est en train de se développer sur cette magnifique ville, et plus précisément dans ma matière (les transports et l’aménagement urbain), je souhaitais profiter et écrire à propos de cette opération d’envergure. Parce que d’ici 2020 la gare de Nantes va être profondément transformée, et l’esplanade de la sortie Nord sera également réaménagée.

 

Suite à l’évolution technologique nécessaire mais aussi à la croissance démographique de la ville, Nantes veut une gare qui puisse être à la hauteur de tout ce qu’il est prévu de se passer dans les années qui viennent sur cette ville. En plus, pour un nouvel arrivant ou voyageur qui vient pour la première fois, la première image reste essentielle. C’est pourquoi une nouvelle structuration de la gare actuelle s’est imposée, tout en gardant son emplacement idéal, près du centre-ville. De la même façon, les alentours de cette porte d’entrée vont être, eux aussi, modifiés.

Par rapport à la gare, l’urgence est claire: elle va passer de 11 millions de voyageurs aujourd’hui à 25 millions en 2030, selon les prévisions. Mais ce n’est pas le seul problème, les accès actuels sont devenus petits et trop peu pratiques étant donné la quantité énorme d’échanges qui se font entre la gare et les transports en commun de la ville. L’idée de l’architecte Rudy Ricciotti se base sur une mezzanine à 10 mètres de hauteur ayant 160 mètres de long qui reliera au-dessus des voies les sorties Nord et Sud actuelles. Le plus du projet: elle sera complètement vitrée, ce qui permettra d’avoir une vue panoramique du quartier.

Vue de la gare Nord. La gare sera signalée par la mezzanine et une réécriture de la façade avec un porte-à-faux qui accueillera un res

Je trouve l’idée de départ très jolie et intéressante, ainsi que très pratique dans le sens où il est préférable de réserver le tunnel de liaison  actuel pour des besoins d’urgence et faire passer les passagers au-dessus. C’est tout à fait plus commode, propre et attractif. Par contre, je n’arrive pas à comprendre comment construire si délicatement la structure qui portera cette mezzanine. Même si je trouve logique et pertinente cette idée d’utiliser une esthétique d’arbres à l’intérieur, étant donné la proximité du Jardin de Plantes. Peut-être c’est une manque d’information technique de ma part, tout simplement.

 

En parlant de l’aménagement urbain qui va avec, c’est sous responsabilité de Nantes Metropole en tant que maître d’ouvrage et avec quatre entreprises jouant le rôle de maître d’oeuvre (Phytolab, paysagiste mandataire; Forma 6, architecte concepteur; Arcadis, chargé de l’infrastructure; et Studio Vicarini, Concepteur lumière) qu’il va se dévoiler en plein coeur de la ville. Il ne s’agit pas seulement d’une remise au goût d’aujourd’hui ni de l’envie de prolonger la “promenade nantaise” comme axe vert de la ville. En effet, la fonctionnalité est la base de ce renouvellement. Il faut donner envie de se balader par le centre-ville et de construire un quartier apaisé et attirant dès le premier regard, un endroit plus humain et convivial.

PHYTOLAB_Nantes_gare-nord_schema

L’idée de réserver plus de place aux piétons est tout à fait logique et nécessaire. On trouve de plus en plus dans des grandes villes européennes cet axe d’action grâce auquel le citoyen a pu se réconcilier avec l’espace urbain qu’il avait perdu dès l’arrivée des voitures. Puisque l’échange entre différents moyens de transport doit passer impérativement par la marche à pied, faisons-le agréablement.

Concernant la redistribution du trafic, absolument nécessaire pour le projet, je trouve encore un très bon choix le fait de limiter et dévier la circulation vers le nord. Si l’on veut traverser cette zone, le tunnel existant joue très bien son rôle. De la même manière, déplacer l’actuel rond-point afin d’aménager les bords du canal Saint Felix reste toujours dans le même esprit de faire l’ensemble plus convivial.

amenagementGareNantes

C’est également un bon choix le fait d’ouvrir le Jardin de Plantes, de plus l’exploiter. On s’est enfin rendu compte du potentiel réel qu’il a, pas seulement en matière d’attraction touristique mais aussi en matière d’espace vert de distraction et loisirs. C’est pourquoi je juge intéressant et une vrai plus-value le fait de le transformer en salle d’attente à ciel ouvert.

 

Pour conclure, d’après la vidéo de la nouvelle gare et la vidéo de l’aménagement urbain prévus, je suis convaincu que ce projet résoudra les problèmes actuels, surtout ceux de la gare, dévenue petite et trop peu pratique. Je n’ai aucune opinion négative pconcernant l’aménagement urbain du quartier, mais je reste un peu inquiet par rapport aux enjeux techniques de la mezzanine, car la circulation de trains ne vas pas s’arrêter pendant les travaux. C’est un défi très intéressant en matière de gestion et de production pour arriver au résultat attendu, qui est énorme et qui concerne tous les habitants de Nantes.

 

SOURCES:

https://www.nantesco.fr/home/quartiers/malakoff-saint-donatien/participer/2015/projet-gare—amenagement-du-sec.html

http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/la-future-gare-de-nantes-clarifie-sa-ligne-4469056

http://www.nantes.fr/home/actualites/ville-de-nantes/urbanisme/2015/gare-sncf.html

http://www.nantesmetropole.fr/decouverte/les-grands-projets/la-nouvelle-gare-de-nantes–59895.kjsp?RH=1275392368058

http://www.phytolab.fr/project/amenagement-des-espaces-publics-de-la-gare-nord/

http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-decouvrez-a-quoi-ressemblera-la-future-gare-avantapres-15-03-2017-222249

 

La ville durable de demain, un défi et une opportunité pour le BTP

Publicado por davidalgarateperales el 26/09/2016
Publicado en: Economía, Educación, Materiales, Opinión, Reflexiones, Transporte, Uncategorized. Etiquetado: ciudad, futuro, opinión, tecnología, urbanismo. Deja un comentario

Le 22 septembre eut lieu au CESI de Nantes une conférence autour le bâtiment du futur, animée par Karim Beddiar, ingénieur de ponts et chaussées expert et pionnier dans le domaine de l’éco-construction.

Après une vaste et très intéressante présentation du sujet, le tour du débat arriva et, donc, les questions et réflexions des assistants sur le sujet. Alors, je voudrais bien partager mes réflexions auprès ce défi-opportunité qui s’ouvre dans le secteur, et qui gagne de plus en plus de place dans l’actualité du métier et aussi en dehors, dans la conscience politique et sociale de nos jours.

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Si, dans le secteur du bâtiment, cela fait quelque temps que la nommée “transition énergétique” a commencé, ce n’est hélas pas le cas dans les travaux publics. Et tout cela malgré le réveil tardif que l’on est en train de connaître avec ce type de formation et les nouvelles normes exigées par les politiciens. On sait déjà ce que la domotique peut nous offrir en termes de qualité de vie dans des milliards de foyers, mais le développement industriel dans le gros ouvrage n’arrive pas à s’y propager. Si l’on veut chercher la cause, on se rend compte assez facilement que l’attitude mais aussi les compétences des salariés dans les chantiers n’aident pas trop à sauter le pas précis et attendu. Au contraire, on dirait que toutes les normes respectant l’environnement ont été mises en pratique plutôt par obligation que par conviction propre. Et cela reste toujours un obstacle pour l’évolution évidente vers une construction verte, nécessaire et pas seulement imposée légalement.

Si l’on dit que notre activité reste assez traditionnelle malgré les avancées des machines, de nouveaux matériaux et même des procédures innovantes, c’est parce qu’au fond de notre “mentalité constructrice” on n’a pas réussi à s’adapter. Certes, nous avons des outils à la pointe, de nouvelles technologies et de plus amples connaissances sur des matériaux, mais nous n’avons pas évolué au delà. Nous n’avons pas changé le contenu, notre positionnement envers les fondamentaux de notre savoir faire.

Ce merveilleux métier de concevoir, calculer et bâtir a donc un défi immédiat à relever: celui de sa rénovation. On a connu récemment le ralentissement du secteur, et bien, c’est le moment de le faire revivre, cette fois-ci, avec responsabilité et sens unificateur envers la société. C’est-à-dire, avec le courage mais aussi l’optimisme qu’un changement si grand peut se faire ressentir. C’est à nous de le prendre comme une belle opportunité et non pas comme un obstacle à relever. Parce qu’une chose est claire: l’avenir de la construction va passer impérativement par le respect de l’environnement, par des nouvelles façons de penser le territoire et leurs interrelations avec la société et par des méthodes plus complexes mais durables au long terme. Alors, soyons prêts sans hésiter, plantons toute de suite la graine de la construction responsable!

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C’est avec une croyance profonde en ce type de changement, pas seulement en ce qui concerne la technologie mais surtout en termes d’ouverture d’esprit, que je suis convaincu d’avoir bien choisi ma spécialisation pertinente. Me diriger vers l’éco-construction n’est pas seulement une choix stratégique, mais aussi une décision en lien avec ma nature engagée pour l’environnement et la responsabilité sociale.

PFC #04: Anejos y más anejos (parte 2)

Publicado por davidalgarateperales el 02/12/2014
Publicado en: PFC. Etiquetado: carreteras, pfc. Deja un comentario

Poco a poco va cogiendo forma el Proyecto Final de Carrera que gracias a estas publicaciones estoy desgranando, lo cual es una sensación única de orgullo propio y para con mis compañeros y de satisfacción por el trabajo bien hecho durante este tiempo que hemos invertido ante un objetivo, esperemos, conseguido. En esta entrada pretendo seguir con la descripción de anejos que dejé a mitad en la anterior entrada de esta serie por ser demasiados y ocupar en consecuencia demasiada extensión:

Listado de anejosVIALIDAD INVERNAL: quizás en nuestro emplazamiento (provincia de Zaragoza) no necesitaríamos este documento que sí es más apropiado y específico en zonas de montaña, pero no viene mal exponer las exigencias en torno a los tratamientos preventivos, los correctivos y los de conservación y mantenimiento exigibles durante la vida útil de la infraestructura.

SERVICIOS AFECTADOS: presente en todo tipo de proyectos pues siempre durante la ejecución de las obras se ocasionan molestias temporales y, a veces, también permanentes a las que se les debe dar solución compensándolas y valorándolas.

VERTEDEROS: dentro del tema medioambiental, y afortunadamente desde hace unos años, se ha hecho indispensable conocer las localizaciones posibles y reguladas del material excedente de una obra.

YACIMIENTOS Y CANTERAS: igualmente importante es también la localización de estos bancos de material, generalmente necesarios a pesar del intento de compensar tierras.

GESTIÓN DE RESIDUOS: y en lo referente a otro tipo de residuos procedentes de la construcción o la demolición que sí pueden (y deben) gestionarse adecuadamente para conseguir el mínimo daño posible al medio ambiente, éste es uno de los anejos más importantes a incluir, donde se muestra la cuantificación de los mismos y la valoración de su gestión.

EXPROPIACIONES: lo mismo que ocurría con los servicios afectados sucede con los terrenos que pasan a ser la base de forma permanente de la nueva infraestructura y que por tanto deben pasar a titularidad pública previo pago de un justiprecio, para lo cual se hace necesaria su cuantificación y valoración.

PLAN DE OBRA:  en este anejo se deben estimar los tiempos de cada operación o fase y el orden cronológico de cada una de ellas de la forma más realista posible, ya que en la práctica se toma como una exigencia durante la ejecución a pesar de su carácter indicativo.

COORDINACIÓN CON OTROS ORGANISMOS: generalmente se deben enviar cartas, formularios y peticiones de información a distintas instituciones, organismos o agrupaciones, ya sean públicas o privadas, y es en este apartado donde se recopilan junto a las respuestas (o no) recibidas.

CONTROL DE CALIDAD: imprescindible y de vital importancia tanto su redacción indicando las medidas preventivas, “in situ” y correctivas como el cómo, cuándo, dónde y quién deben medirlas y su valoración económica en un capítulo propio.

JUSTIFICACIÓN DE PRECIOS: otro documento que siempre debe añadirse a pesar de no tener carácter contractual y en el que se incluyen las argumentaciones en que se basan los costes directos e indirectos y el cuadro de precios detallado por capítulos ordenados temáticamente. Suele ser muy útil cuando se dan imprevistos durante la ejecución y/o se dan modificados de obra pues a partir de este anejo se basan a la hora de cuantificar y pagar al contratista.

REVISIÓN DE PRECIOS: interesante la aportación de este apartado pues resulta determinante en obras de duración superior a un año al marcar la forma de calcular las sucesivas actualizaciones del presupuesto en función de los materiales a usar.

ESTUDIO DE IMPACTO AMBIENTAL: este anejo es de obligado cumplimiento y muy importante pues incluye todo lo relacionado con el medio ambiente y la influencia que sobre él va a tener la ejecución de las obras y la consecuente existencia de la nueva infraestructura, por lo cual debe incluir no sólo los posibles daños sino las medidas correctoras para su minimización o restauración, así como los planos y presupuesto de dichas actuaciones.

ESTUDIO DE SEGURIDAD Y SALUD: de obligada inclusión, consta también de la misma estructura que un proyecto (memoria, planos, pliegos y presupuesto) y en él se incluyen los riesgos evitables e inevitables así como las medidas protectoras para eliminarlos o minimizarlos, así como la descripción gráfica de los elementos descritos y su valoración económica.

PLAN DE CONSERVACIÓN Y EXPLOTACIÓN VALORADO: opcional pero aconsejable, se pretenden detallar las tareas de conservación, mantenimiento y explotación de la nueva infraestructura, así como los medios mínimos de personal y maquinaria que se requerirán a la empresa concesionaria de forma permanente.

PRESUPUESTO PARA EL CONOCIMIENTO DE LA ADMINISTRACIÓN: para terminar, y para que se pueda ver más rápida y fácilmente, se incluye el desglose de los tres presupuestos básicos del proyecto: el de ejecución material (PEM), el base de licitación (PBL) y éste (PCA), que es al fin y al cabo el que refleja el gasto final de la obra.

Y hasta aquí esta segunda parte en la que he terminado de exponer brevemente los anejos que componen mi Proyecto Final de Carrera. En la próxima entrada hablaré de los documentos “Planos” y “Pliegos” pues aún estamos pendientes de su elaboración a la espera del último visto bueno de todo este trabajo realizado hasta ahora y aquí descrito por parte de nuestro tutor.

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